Nos rencontres avec des femmes

Lundi, Alexandre et moi rencontrions respectivement  Nahid AFRAKHTEH, 1526 elo , (la meilleure professeur d’échecs que Puteaux ait connu, dixit elle-même) et Inna IASMAN, 1948 elo, aussi resplendissante dans son charme que dans son jeu.

Pour la leçon, ce fut Alexandre qui la donna, en dominant rapidement l’échiquier et gagnant du matériel.

Quant à moi, j’ai très facilement égalisé avec les noirs, mais je pensais alors avoir une position supérieure. J’ai cru gagner une pièce et j’ai perdu un pion. Mon quarantième coup fut fatal en zeitnot (j’avais le choix entre une finale de pions certainement perdante et une finale de tours certainement perdante. Bien sur, il fallait garder les tours, mais la fatigue me fit choisir le mauvais coup).

Néanmoins, ma préparation dans l’ouverture fut exemplaire : (j’ai les noirs)

1. d4 f5 2. Cf3 e6 3. c4 Cf6 4. g3 Fe7 5. Fg2 0-0 6. 0-0 d6 7. Cc3 a5 8.  Dc2 Cc6 9. e4 Cb4 10. De2 fxe4 11. Cxe4 Cxe4 12. Dxe4 (les blancs pensent avoir résolu le problème de l’ouverture en poussant e4) e5 ! 13. Ce1 (j’étais très bien préparé sur 13. g4 h5 ! ou 13. dxe5 Ff5 14. Dxb7 Tb8 15. Da7 Fe4 !) exd4 14. Dxd4 Ff6 15. Dd1 Fe6 et je pensais avoir l’avantage (le pion b7 est évidement imprenable 16. Fxb7 ?! Fxc4 17. Fxa8 Dxa8 avec avantage noir).


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