Match à PARIS : le poids des elos, le choc d’être foutu

Pour cette 5ème ronde, la différence d’elos était de taille.

Alexandre rendait 503 points à Boris CHABRADZE (2239) et moi 275 points au double champion de France Nicolas GIFFARD.

Alexandre joua une belle partie sur un dragon accéléré.

Après 1. e4 c5 2. Cf3 Cc6. 3. d4 cxd4 4. Cxd4 g6 5. Cc3 Fg7 6. Fe3 Cf6 7. Fc4 , Alexandre joua le surprenant Cg4 qui plongea son adversaire dans une réfléxion de 40 minutes !

Mais il trouva la bonne suite et malgré quelques passes tactiques et une finale complexe (tour et fou noir contre fou blanc et pion), Alexandre se fit mater.

Pour ma part, je déstabilisai rapidement mon adversaire (qui m’a remercié à l’analyse de la leçon donnée, même si j’ai eu l’impression que c’est lui qui me l’a donnée).

Toujours une Hollandaise : 1.d4 f5 2. Fg5 h6 3. Fh4 c5 !? 4. e3 (5 minutes de réflexion) Db6 5. Ce2 (20 minutes de réflexion) Cc6 ! 6. c3 (de nouveau 20 minutes de réflexion).

Après la partie, il m’a avoué qu’il pensait être foutu après 6. cxd4 (7. exd4 gagne le fou après g5 et 7. cxd4 Dxb2 suivi de Cb4 et c’est gagné). Mais je lui ai montré 6. Cf4 ! et rien n’est clair. J’ai joué Dxb2 et perdu quelques coups plus tard sur une grosse erreur (je me suis fait mater au milieu de l’échiquier en 15 coups !).

Mais cette variante tient toujours.

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